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WIN, Davos pour dames

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Les «femmes d'influence» ont leur réseau.
publié le 7 mars 2005 à 0h51

Tous les mois de janvier, les maîtres du monde capitaliste, grands patrons et grosses fortunes comme Bill Gates, se retrouvent à Davos, en Suisse. Quelquefois, on y voit une femme ou deux. Cette année, la star fut Sharon Stone, venue récolter quelques millions pour une bonne cause. Mais, dans les réunions qui comptent, peu de femmes. A l'image de la composition des grandes entreprises. Alors, à défaut d'y trouver leur place, certaines ont décidé de monter un Davos féminin. L'idée est née en 1998, à Milan. Kristin Engvig, une Norvégienne qui a travaillé dans des banques internationales, crée une association professionnelle afin de lancer «le premier réseau international de femmes d'influence». Depuis, chaque automne, près de 2000 d'entre elles, parfois avec leurs enfants, se retrouvent à Lausanne pour le Women's International Networking (WIN).

En 2004, le «Davos au féminin» traitait du «leadership en action», avec, en invités vedette, la PDG des champagnes Veuve Clicquot international, Cécile Bonnefond, ou la joueuse de tennis Amélie Mauresmo. Cette année, le WIN s'interrogera sur les qualités nécessaires pour réussir dans les affaires quand on est une femme. «Découvrez votre voix unique, votre style de management authentiquement féminin», décrit un peu pompeusement le programme. Stages, réunions... permettent de parler aussi bien de la réussite des négociations que de l'équilibre difficile entre vie privée et carrière au top niveau. «L'idée, c'est surtout de rencontrer des ge