Le téléphone de poche wi-fi, capable d'accrocher l'Internet pour passer ses coups de fil depuis les cybercafés (hotspot) est en train de débarquer. Il sera présenté ce matin, à Paris, au Palais de Tokyo, par Ozone, une petite start-up. Il doit permettre aussi de téléphoner sur le réseau wi-fi développé à Paris par la petite société.
Rafi Haladjian, son fondateur, défriche le terrain de l'Internet à sa façon. Avec Ozone, il est en train de tisser dans la capitale une toile Internet à haut débit, accessible à tous les appareils capables de converser en wi-fi (PC portables, assistants personnels...). Une centaine d'antennes ont été déployées sur les terrasses d'immeubles, inondant les alentours et appportant l'Internet à domicile. La couverture, démarrée à la fin de 2003, est encore pleine de trous. Elle dessert des quartiers de douze arrondissements à Paris. Avec Ozone, l'idée de Rafi Haladjian est de disposer d'un petit réseau-laboratoire, beaucoup plus modeste que celui déployé par les opérateurs mobiles (avec la 3G), mais ouvert et surtout accessible à toutes sortes d'expérimentations : «On va pouvoir imaginer des services. De plus en plus d'objets sont capables de communiquer sur wi-fi, comme des lecteurs de musique MP3, des appareils photo...», rêve tout haut le concepteur.
Pour l'heure, Ozone commence par le plus basique, un téléphone wi-fi. Au début, l'accès au réseau d'Ozone était gratuit. Il suffisait d'habiter dans le périmètre d'une antenne pour profiter du haut débit