Smoby, premier fabricant français de jouets et troisième entreprise, derrière les américains Mattel et Hasbro, en termes de parts de marché hexagonal va racheter le numéro 2 français du secteur, le groupe Berchet. Le montant de l'opération n'a pas été communiqué. «Le prix est relativement raisonnable», assure Jean-Christophe Breuil, président du directoire, tout en indiquant qu'«un certain nombre d'audits seront réalisés à la fin juin. Le prix peut beaucoup varier en fonction des éléments qui seront révélés par l'audit». En 2003, Smoby, spécialiste des «jeux d'imitation» (cuisines, dînettes, établis), d'éveil (de 0 à 2 ans) et de plein air, avait déjà avalé Majorette, qui a fait de la voiture miniature son fonds de commerce.
Taille. Le rapprochement entre ces deux groupes du Jura devrait donner naissance au deuxième groupe européen, derrière le danois Lego, pas franchement en forme. L'ensemble constitué par Smoby Majorette (292 millions d'euros de chiffre d'affaires) et Berchet (135 millions d'euros), devrait s'attribuer, en France, 10 % de parts de marché. Jean-Christophe Breuil explique cette opération par la situation du jouet, «difficile comme tous les marchés de consommation en Europe de l'Ouest». Et de pointer l'«effet dollar, qui incite les clients à acheter de plus en plus en Asie», d'où viennent les deux tiers de la production mondiale de jouet.
Mais surtout, «la taille du métier, qui est en train de changer. Les distributeurs se concentrent, nos clients et nos fo