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Libération

Bob Geldof et ses amis rockent pour influencer le G8

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Le but : faire pression sur les pays riches qui doivent discuter, le 6 juillet, de l'aide au développement à accorder aux pays pauvres.
publié le 1er juin 2005 à 2h25

Londres, de notre correspondante.

«J'étais très opposé à refaire ça de nouveau, mais Bono n'arrêtait pas de me dire : "fais-le encore".» Bob Geldof n'avait pas envie de recommencer l'expérience du concert mondialisé et charitable de 1985: 1,5 milliard de téléspectateurs et 70 millions de dollars (56,7 millions d'euros) récoltés pour lutter contre la famine en Afrique. Il s'est pourtant laissé convaincre de monter une autre opération pop, rock et transplanétaire, conçue cette fois comme un moyen de faire pression sur les dirigeants du G8, qui se réunissent le 6 juillet en Ecosse et qui doivent notamment décider s'ils bougent le curseur de l'aide au développement en faveur des pays les plus pauvres en Afrique.

Ticket gratuit. L'opération, organisée à toute vitesse, aura lieu le 2 juillet. Cinq concerts géants se tiendront à Londres, sur les pelouses de Hyde Park, à Philadelphie, à Berlin, à Rome. Et à Paris, aux Tuileries, a annoncé Jack Lang, qui, s'il n'est plus ministre de la Culture et pas maire de la capitale, était hier aux côtés de Geldof et d'Elton John pour lancer l'opération. Sont annoncés Madonna, Elton John, Annie Lennox, les Scissor Sisters, U2, Stevie Wonder, Duran Duran, les Spice Girls réunies, peut-être Prince et Oasis. A Paris, sont attendus Kyo, Craig David, Placebo et Yannick Noah.

Il fallait payer son ticket, il y a vingt-cinq ans, pour pénétrer à Wembley. Cette fois, les places seront gratuites. Geldof ne veut pas de l'argent, il veut des gens présents et no