Cinq jours de hausse continue. Le pétrole est allé de record en record cette semaine: parvenu à 64 dollars à New York lundi soir, le cours du baril de brut n'a pas cessé de grimper, atteignant 66 dollars lors de la séance de jeudi. Un plafond historique, encore jamais atteint depuis 1983... que le baril s'empressait de crever dès vendredi, en dépassant les 67 dollars.
Pannes. Pour la première fois également, depuis le début de sa cotation en 1988, le baril de Brent de la mer du Nord battait un nouveau record à Londres mardi après-midi, à 63,64 dollars, pour s'envoler au-delà des 66 dollars vendredi. Pour expliquer cette flambée, les spécialistes du secteur pétrolier invoquent les pannes répétées des raffineries aux Etats-Unis. Leur capacité de traitement atteint ses limites et fait redouter une pénurie d'essence. Ainsi, mercredi encore, une fuite menait à la fermeture d'une unité de gazole de la raffinerie de BP à Texas City, dans le sud des Etats-Unis. Depuis trois semaines, plus d'une dizaine d'incidents comparables se sont produits dans le pays, notamment au Texas. A cela s'ajoutent une demande mondiale toujours aussi vorace, une spéculation massive sur les marchés pétroliers et les incertitudes géopolitiques qui entourent le Moyen-Orient.
Requête. Alors que le déficit commercial des Etats-Unis s'est creusé à 58,8 milliards de dollars en juin, plombé par le prix du pétrole, l'inquiétude monte aussi en France. Sur fond de craintes pour l'économie mondiale, le PS a réclamé je