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Libération

La recette de Fiat: raccommoder les restes

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publié le 12 septembre 2005 à 3h38

Rome de notre correspondant

Sur le point de déposer le bilan il y a encore quelques mois, les dirigeants de Fiat assurent aujourd'hui qu'ils ont entamé le grand virage de la résurrection. «Nous sommes de retour, forts et dynamiques», ne cesse de proclamer Luca Cordero di Montezemolo, le patron de Ferrari qui a pris les rênes du groupe turinois l'an passé, après la mort d'Umberto Agnelli. Avec une part de marché en Europe réduite à presque rien (2,7 % hors Italie) et un endettement colossal, il n'y a pas de quoi faire retentir le klaxon. Mais, après des années d'un lent déclin, Fiat est redevenu un objet de curiosité et sera l'une des attractions du Salon automobile qui s'ouvre aujourd'hui à Francfort.

La nouvelle Punto, baptisée «la Grande», va y être dévoilée (Libération du 7 septembre). Première d'une série de nouveaux modèles destinés à dépoussiérer le catalogue Fiat, elle devrait, selon les pronostics de ses promoteurs, se vendre à plus de 350 000 exemplaires par an (soit environ 40 % des ventes de la marque). «Elle représente symboliquement le nouveau départ du groupe», a insisté l'administrateur délégué Sergio Marchionne.

Colosse américain. Par ailleurs, les Italiens débarquent en Allemagne munis d'un accord industriel avec Ford. Un peu plus de six mois après son divorce tumultueux avec General Motors (GM), Fiat a en effet confirmé, jeudi, s'être entendu avec l'autre colosse américain pour collaborer à la construction de voitures de petite taille. Exactement sur le même m