En Norvège.
Le public montre l'exemple.
Les femmes sont presque aussi nombreuses que les hommes à travailler en Norvège. Elles sont entrées massivement sur le marché du travail à partir du milieu des années 70, surtout dans le public. Si la parité parmi les dirigeants est à peu près respectée dans ce secteur, l'écart reste vaste dans le privé avec 17 % d'administratrices dans les grosses entreprises, en dépit d'un doublement de leur nombre en trois ans. En 2003, les femmes touchaient en moyenne 84 % du salaire des hommes.
En France.
Moins de 10 % de dirigeantes.
En France, les femmes représentent 56 % des effectifs des universités, 49 % des écoles de commerce et seulement 25 % des écoles d'ingénieurs, viviers traditionnels de cadres sup. Seules 18 % des femmes diplômées sont cadres, contre 39 % des hommes. Elles représentent moins de 10 % des dirigeants et moins de 5 % des membres des conseils d'administration.
Source : «Cadres, le temps des femmes», rapport de l'Apec (Agence pour l'emploi des cadres), 4 mars 2005.
Plus de précaires chez les femmes.
En 1960, la rémunération d'une femme à temps complet était de l'ordre de 60 % de celle d'un homme, elle représente aujourd'hui 80 %. En effet, le temps partiel et les contrats précaires les concernent au premier chef. Elles accèdent moins facilement aux postes de cadres et aux professions intellectuelles supérieures. Dès le début de leur vie active, leur salaire progresse moins vite que celui des hommes. Elles changent plus rarement d'en