Pékin de notre correspondant
La BNP Paribas plonge à son tour dans la ruée des grandes banques internationales vers le marché chinois. La banque française devrait annoncer lundi une prise de participation dans la Nanjing Commercial Bank, un établissement municipal de Nankin, capitale de la province du Jiangsu, dans l'est de la Chine. Une participation plafonnée, comme le prévoit la loi chinoise, à 20 % du capital. Un quotidien de Shanghai, l'Oriental Morning Post, a avancé pour cet investissement le montant de cent millions de dollars (83 millions d'euros), mais un porte-parole de la Nanjing Commercial Bank a démenti ce chiffre. La BNP Paribas, quant à elle, reste muette jusqu'à son annonce de lundi. Si cet investissement est un premier pas pour une banque française dans le secteur bancaire chinois en pleine restructuration, il reste modeste au regard des grandes manoeuvres financières auxquelles se sont livrés plusieurs grands établissements étrangers.
Enjeu. Au cours des derniers mois, les annonces se sont succédé : l'anglaise HSBC a placé 1,75 milliard de dollars (1,45 milliard d'euros) dans la Bank of Communication ; la Bank of America, 2,5 milliards de dollars (2 milliards d'euros) dans la China Construction Bank ; Allianz (Allemagne), Goldman Sachs (Etats-Unis) et l'American Express, 3 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros) dans l'Industrial and Commercial Bank of China... A ces investissements géants dans les principales banques chinoises dont le capital est parti