Grande lessive à Bercy ce matin. Au menu d'une mégatable ronde, tout ce qui fâche le consommateur dans les télécommunications. Le téléphone fixe, le mobile, l'Internet vont être passés à la moulinette. François Loos, ministre de l'Industrie, va tenter d'endosser le costard consumériste de son prédécesseur Patrick Devedjian. Et s'inscrire, en prime, dans la feuille de route tracée par le Premier ministre, vendredi dans un entretien aux Echos : le mobile est «une dépense qui pèse de plus en plus lourd dans les dépenses des ménages», et «il faut trouver des réponses appropriées», avait lancé alors Dominique de Villepin. Une certitude : par temps de déprime, la défense du consommateur, et de sa bourse, est un des rares sujets qui fait consensus.

Chapeau. L'idée de ce grand déballage vient de son prédécesseur, Patrick Devedjian. Attendu au pied du mur, Bercy, a multiplié les «réunions préliminaires» et les «échanges croisés», pour que François Loos puisse sortir de son chapeau, dès la fin de la séance, un pot pourri de quelques mesures d'application immédiate, des accords de méthode, et, pour les sujets plus complexes, un calendrier.

Chez les opérateurs, on sait qu'on va devoir lâcher du lest. Hier, Richard Lalande, le président de l'Aforst, l'association qui regroupe les opérateurs alternatifs à France Télécom, reconnaissait que «la croissance rapide des usages, le foisonnement des offres, leur complexité, rendent nécessaire la mise en place d'un corpus de règles, de chartes, la p