Incertitudes pour les salariés de Dim. Les négociations autour du rachat de Sara Lee Branded Apparel Europe (marques Dim, Playtex, Wonderbra, Abanderado, Nur Die et Unno) par le fonds d'investissement américain Sun Capital Partners laissent les 2 300 salariés de Dim inquiets. Les représentants syndicaux ont rencontré pour la première fois mardi dernier le managing director du candidat américain lors d'un comité central d'entreprise. Et, vendredi à Bruxelles, ce sont les élus du personnel de chaque marque du groupe Sara Lee qui se sont réunis avec Sun Capital. Nombre de questions autour de la cession sont restées sans réponse. Les éventuels repreneurs de Dim n'ont rien dit de leur stratégie industrielle : «Les représentants de Sun Capital disent ne pas avoir encore de plan défini pour la reprise de Dim», rapporte Joël Gallice, représentant CGT, avant d'ajouter : «Le fonds d'investissement annonce qu'il faut de la flexibilité et de la compétitivité», ce qui risque d'induire, selon Joël Gallice, une «réduction des coûts de production». Faute d'engagement précis de l'investisseur américain, la CFDT, elle, attend d'y voir un peu plus clair.
Filiales. Si Sara Lee veut céder 40 % de ses activités, c'est pour faire le ménage dans son portefeuille de marques. Le conglomérat américain, propriétaire de Dim depuis quinze ans, se défait des sous-vêtements français, mais aussi de ses autres filiales de textile basées en Europe, pour «se recentrer sur les produits de grande consommation : l