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HP : la direction met à mal l'alliance syndicale

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Licencier moins contre la fin des 35 heures ? Seules la CFE-CGC, la CFTC et FO acceptent.
publié le 10 novembre 2005 à 4h30

L'entente intersyndicale s'est lézardée, hier, chez Hewlett-Packard. Une réunion s'est tenue dans la matinée pour discuter de la position à tenir face aux propositions faites par la direction le 3 novembre. Au bout d'une âpre journée de négociations, le PDG Patrick Starck avait proposé de réduire de 250 le nombre de postes supprimés (initialement chiffré à 1 240), mais en réclamant, en échange, la renégociation des jours de RTT. Hier, seules trois organisations sur cinq ont décidé de donner leur accord de principe. Ne disposant pas hier soir du texte définitif, la CFTC, la CFE-CGC et FO ont pris rendez-vous avec leur direction pour le 14 novembre afin de signer le protocole d'accord.

Cette décision favorable est voulue pragmatique : «Il s'agit de casser l'équation infernale, jours de RTT en moins égalent 250 postes sauvés, qui n'a aucun sens, explique Didier Pasquini, délégué CFE-CGC. On a refusé que ce chiffre de 250 postes soit inscrit dans le texte de l'accord, pour dissocier les deux négociations possibles.» Pour FO, il s'agit de rester dans la négociation: «La stratégie d'obstruction n'est pas possible chez HP, les gens ne suivent pas, ils espèrent plutôt un plan social favorable», commente Pierre Rousenq, délégué syndical central.

De son côté, la CGT refuse de choisir entre un oui à la direction et la fin de la négociation. «Jeudi, la direction n'a rien proposé de concret, on a eu deux diapositives et c'était fini, constate Myriam Martinet, déléguée CGT. On ne peut plus