Bonne nouvelle pour les usagers du RER D, à l'occasion du changement de service ce dimanche, il y aura plus de trains (157 par semaine) sur la ligne. Mauvaise nouvelle, jusqu'à nouvel ordre, il y en a beaucoup moins que d'habitude... La faute à la grève reconductible à l'appel de la CGT, SUD rail et la Fgaac qui plombe le trafic depuis le début de la semaine. Pour accompagner l'augmentation de trafic de cette ligne qui transporte près de 460 000 usagers par jour, la SNCF a décidé de mettre en place 13 trains supplémentaires par jour de la semaine, et 47 et 45 les samedis et dimanches, occasionnant 11 créations de poste. Insuffisant, disent les syndicats qui dénoncent un accroissement de productivité inacceptable des agents de conduite. «C'est faux, se défend la direction de la SNCF. La moyenne de conduite quotidienne restera de 6 heures par jour.» «On peut tout faire dire à des moyennes», répond Philippe Beaumont, délégué de la Fgaac (agents de conduite) de Paris Sud-Est, pour qui le principal problème tient à la diminution des repos le week-end et à la multiplication des très grosses journées en semaine.
Classique. Malgré les quatre jours de concertations, les deux parties ont été incapables de sortir du dialogue de sourds. Rien que du classique, même si ce conflit doit aussi se lire comme une queue de comète de la grève du 22 novembre. Phénomène cheminot bien connu, les conflits nationaux se prolongent souvent sur des revendications locales. Dans le conflit du RER D, où