Menu
Libération
Repères

Profils à l'anglaise. A savoir.

Article réservé aux abonnés
par
publié le 19 décembre 2005 à 5h02

£ 1 million de dommages et intérêts

En Grande-Bretagne, la discrimination peut coûter très cher. Un Britannique originaire d'Inde travaillait dans une grande banque japonaise à Londres. Chef du secteur des produits dérivés, il s'y sentait perçu comme un citoyen de seconde classe par ses collègues japonais. Après sa démission, il a attaqué la banque. Et, compte tenu de ses émoluments passés, a obtenu 1 million de livres (1,475 million d'euros) de dommages et intérêts. En Grande-Bretagne, les poursuites ont lieu devant l'employment tribunal.

1976. Date du Race Relations Act

Le Race Relations Act (loi sur les relations interraciales) de 1976, modifié à plusieurs reprises depuis vingt-neuf ans, est l'outil législatif fondamental qui a imposé des contraintes aux entreprises en matière de discrimination. La Commission pour l'égalité raciale (CRE) a publié un nouveau code de bonnes pratiques, qui doit entrer en vigueur en 2006. La CRE dispose de pouvoirs pour poursuivre les entreprises où la discrimination est patente.

En France s'applique la Charte de la diversité

En 2004, sur l'impulsion de l'Institut Montaigne, club patronal, la Charte de la diversité voyait le jour en France pour encourager les entreprises à «refléter dans leur effectif les diverses composantes de la société française et à faire de la non-discrimination et de la diversité un axe stratégique». 264 entreprises l'ont signée. Cette charte n'a pas révolutionné le recrutement, même si elle a incité une poignée d'entrepris