Action de groupe, acte II. Les avocats de l'action de groupe à la française (ou class action pour les Anglo-Saxons) repartent au front. Le premier acte s'est achevé lundi par une retraite en rase campagne du gouvernement. Bercy et la chancellerie, faute d'avoir réussi à dégager un semblant de piste consensuelle, ont en effet jeté l'éponge. Et, pour sauver la face, vont lancer de «nouvelles consultations [...] jusqu'au 1er mars».
Mais les défenseurs d'un dispositif juridique adapté aux réparations de dommages à grande échelle n'ont pas abandonné la partie. Une nouvelle salve de questions écrites devrait être publiée demain au Journal officiel. «Quelles sont les mesures que le gouvernement compte prendre afin de respecter les engagements du président de la République en faveur de l'action de groupe ?» interrogent en résumé ces empêcheurs de tourner en rond, attentifs à ce que l'engagement de Chirac en faveur de l'action de groupe soit respecté. Les questions émanent des sénateurs. Avant eux, une bonne trentaine d'élus, du Sénat et de l'Assemblée, avaient déjà posé les leurs.
Parlementaires. L'offensive remonte à une petite quinzaine de jours. Et elle tourne à plein régime. Derrière l'initiative, on retrouve l'UFC-Que Choisir, toujours en pointe sur cette affaire. Les partisans de la class action portent aujourd'hui tous leurs efforts sur les parlementaires. L'association a déjà rallié une bonne brochette d'élus à sa cause, UMP, UDF, non-inscrits ou socialistes, unis autour de le