En France, pour la première fois, la baisse des revenus des producteurs de musique sur le bon vieux marché du CD est compensée par les ventes en ligne. Après les années de saignée 2003 ( 14,6 %) et 2004 ( 14,3 %), les ventes de disques ont souffert en 2005 d'une baisse de 3% en valeur, pour un volume constant. Mais, dans le même temps, les ventes de fichiers numériques ont grimpé à plus de 30 millions d'euros, quatre fois plus qu'en 2004. Si les deux tiers du total proviennent des lucratives sonneries de téléphone, un tiers est tiré des sites de téléchargements payants. Et ce malgré les défauts des services comme Fnac Music, iTunes Music Store ou Virgin, comme le cloisonnement technologique imposé au fan: il est toujours impossible de lire une chanson achetée sur le Music Store sur un autre baladeur numérique que l'iPod d'Apple. La revue 60 Millions de consommateurs, dans son dernier numéro, pointe aussi les trous persistants dans les catalogues vendus, et notamment l'absence de certains gros vendeurs. C'est le cas de Goldman, qui n'a toujours pas autorisé la vente de ses albums en ligne, mais est tout de même allé râler contre la licence globale à l'UMP à l'invitation de Nicolas Sarkozy (lire ci-dessus).
Les chiffres encourageants de la musique enregistrés en France se retrouvent au niveau mondial. Les ventes en ligne de musique ont triplé en 2005 pour atteindre 1,1 milliard de dollars (910 000 euros), soit 6 % du total, a annoncé jeudi la Fédération internationale de l'in