Menu
Libération

Le club des milliardaires s'est enrichi en 2005

Article réservé aux abonnés
Bill Gates reste le numéro 1 d'une catégorie qui n'a jamais été aussi fournie.
publié le 11 mars 2006 à 20h36

Les milliardaires vont devoir se faire une raison : l'opulence se démocratise. Année après année, le classement établi par le magazine Forbes doit ajouter des noms à sa liste des plus grosses fortunes de la planète. Il y a vingt ans, le nombre de milliardaires en dollars était de 140 ; en 2003, de 476 ; il y a un an, on arrivait à 691 ; et cette année, ce record est dépassé, avec 793 personnes. La raison de cette inflation ? La hausse des cours sur les principales Bourses, celle du prix du pétrole, des matières premières et de l'immobilier. Autant de facteurs qui ont permis de porter la fortune totale de ces milliardaires à 2 600 milliards de dollars. Autre évolution, notée par Forbes, la condition de milliardaire n'est plus forcément l'apanage d'hommes blancs anglo-saxons. Certes, les Etats-Unis comptent à eux seuls près de la moitié des membres de ce «club» des riches, avec 371 milliardaires. Le deuxième pays étant l'Allemagne, avec 55 personnes. Mais on trouve aujourd'hui de plus en plus de milliardaires indiens, russes, brésiliens, originaires du Moyen-Orient, et, enfin, une proportion croissante de femmes.

Les premières places ne révèlent cependant pas de surprise. Pour la douzième année consécutive, l'homme le plus riche du monde est le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, avec une fortune estimée à 50 milliards de dollars. L'investisseur américain Warren Buffett reste au deuxième rang avec 42 milliards. On trouve ensuite à la troisième place l'industriel mexicain Carl