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Libération

Thomson ne vaut plus 1 franc symbolique

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Des investisseurs seraient prêts à proposer 5 milliards d'euros.
publié le 27 mars 2006 à 20h44

C'est la saison des mariages... et des rumeurs qui vont avec. Thomson étant célibataire, un peu de «buzz» autour de ce groupe spécialisé dans les technologies numériques pour les médias est donc naturel. Si l'on en croit l'hebdomadaire britannique The Business, des banques d'investissement seraient en train de constituer un consortium pour préparer une offre de rachat du groupe français. Des fonds d'investissement auraient été approchés ces dernières semaines. Et, selon des sources anonymes citées par l'hebdomadaire, Silver Lake Partners (SLP), déjà présent dans le capital de Thomson (environ 8 %), prendrait part à l'offre.

L'histoire ne dit pas si la direction de l'entreprise, à commencer par son PDG, Franck Dangeard, est partie prenante de cette initiative. Une chose est certaine, il y a un mois, le 28 février, celui-ci avait ouvert la porte à un rapprochement : «Thomson est un groupe de taille modeste qui joue dans la cour des grands sur tous ses métiers. Nous avons besoin de partenaires pour offrir des solutions complètes dans le secteur de l'image. Dans ce cadre, tous les schémas sont envisageables.» Y compris «un rapprochement capitalistique». La petite phrase avait plu aux investisseurs et redonné un peu de tonus à un cours de Bourse en piqué depuis le début de 2005. La faute à de mauvais résultats (573 millions de pertes en 2005, après 561 millions en 2004) et à quelques doutes sur la stratégie du groupe. Car Thomson a totalement changé de métier en un an. Exit l'élec