Viviane Reding persévère dans sa croisade contre les tarifs du mobile à l'international. Hier, la commissaire en charge de la Société de l'information et des Médias a donné de nouveaux détails sur son plan. Mais les abonnés devront être patients (lire ci-dessous). Alors que les coups de semonce de la Commission européenne remontent à juillet 2001, avec la perquisition chez les opérateurs britanniques, la petite révolution promise par Viviane Reding déboulera au mieux... à l'été 2007.
Hostiles. La promesse a une certaine allure. L'abonné en vacances en Grèce ou qui voyage pour affaires à Londres ou dans tout autre pays européen devrait pouvoir recevoir ses appels sur son mobile à l'étranger au même prix que s'il était resté dans son pays. Pour un Français abonné chez Orange, SFR ou Bouygues Télécom, cela veut dire la gratuité pour tous les appels reçus dans les 25 pays de l'Union, alors que, aujourd'hui, accepter un coup de fil de quatre minutes passé depuis la France lorsqu'on voyage à Malte, en Sicile ou dans les îles Shetland coûte au moins 1,36 euro et jusqu'à 2,68 euros.
Autre avancée, l'assurance donnée à l'abonné en visite à Athènes, Dublin ou encore Malmö qu'il ne paiera pas plus cher son appel pour réserver un hôtel ou un taxi sur place que le coup de fil local passé sur son mobile dans son propre pays. C'est le principe dit «du tarif du pays d'origine».
Bruxelles n'a pas beaucoup le choix. Les tarifs excessifs infligés à leurs abonnés par les opérateurs mobiles irriten