Tokyo de notre correspondant
Toshio Yasukawa, chargé des affaires internationales à Toyo Aluminium, maison mère de Toyal, revient sur le «coup de force» du député Jean Lassalle qui a amené l'entreprise à signer un protocole avec le gouvernement français.
Jean Lasalle a mis fin à son jeûne. Quel bilan de «l'affaire Toyal» tire votre maison mère à Osaka ?
Un protocole a été conclu entre Nicolas Sarkozy et Toyal France. Signé par notre président M. Aoki, ce protocole a été paraphé par Jean Lasalle et a permis de mettre un terme à sa grève de la faim. Pour notre groupe, c'était la seule chose qui comptait : trouver une solution qui convainc Jean Lasalle de stopper son action. Nous l'avons vraiment perçue comme un acte de violence. Il fallait éviter à tout prix un accident. C'est pour cette unique raison que nous avons signé ce protocole.
Le groupe Toyal Europe dit avoir perdu «toute confiance» en la France. Avez-vous le sentiment d'avoir été incompris ?
Notre groupe n'a jamais dit qu'il allait fermer l'usine d'Accous, la délocaliser ou y supprimer des emplois. Il est clair qu'il y a eu un grand malentendu dès le début. Nous avons simplement dit que nous envisagions d'acquérir un bout d'un terrain en vente de Total à Lacq (Pyrénées-Atlantiques) pour y débuter une activité industrielle nouvelle concernant des process chimiques. Nous n'avons jamais dit que nous allions fermer l'usine d'Accous pour transférer ses activités à Lacq.
Qui est responsable de ce «malentendu» ?
Jean Lasalle.
Pourq