à Washington
NON
Daniel Laufenberg, économiste en chef à American Express
Financial Advisors.
Partagez-vous l'optimisme général du FMI et du G7 ?Oui. L'économie américaine, en particulier, va continuer à bien se porter cette année. La croissance est très solide. Au 2e et au 3e trimestre, elle devrait rester au-dessus de 4 %. Pour réduire les pressions inflationnistes, la Fed (Banque centrale américaine) essaye d'organiser un ralentissement, qui devrait se produire au 4e trimestre. La récente hausse des taux d'intérêt à long terme est bienvenue : elle va faciliter un tel atterrissage en douceur.
L'envolée du prix du pétrole ne va-t-elle pas pousser à un atterrissage plus brutal ?
Il faudrait pour cela que la hausse des prix se traduise par une véritable inflation. Je n'y crois pas. Les prix de l'énergie sont les seuls qui grimpent, et la Fed semble bien partie pour ralentir l'activité avant que l'inflation ne devienne une menace sérieuse. La hausse des prix de l'énergie va juste participer au ralentissement de la consommation.
Dans le reste du monde, le ciel est-il également dégagé ?
En Europe, l'amélioration est là, et la Chine va continuer à nous surprendre. Je ne vois pas de gros problème en vue. Le ralentissement des Etats-Unis en 2007 sera certes un souci, mais pas énorme : une fois passé, il permettra à l'économie de se caler sur son rythme habituel de croissance.
Les déséquilibres commerciaux sont quand même inquiétants...
Si le reste du monde décidait de ne plus financer le déf