Après la mention «garanti sans OGM», voici donc les sites de ventes de musique sans DRM : alors même que ces systèmes de digital rights management, ces cadenas numériques posés sur les oeuvres et limitant la copie, sont présentés par l'industrie du disque et du cinéma comme le seul moyen de sauver le commerce de la culture à l'heure de l'Internet, certains services de ventes tout à fait légaux ont fait le choix de s'en passer. eMusic aux Etats-Unis, comme Bleep en Angleterre et quelques autres, se présentent donc comme les anti-iTunes Music Store, le service de vente de chansons d'Apple : sur ce dernier, quand l'internaute achète le dernier Placebo, il récupère des fichiers «sécurisés» dans un format maison, Fairplay. Conséquence ? Impossible de le copier comme on l'entend, ou de le transférer sur un baladeur numérique autre que l'iPod. Sur eMusic, au contraire, «nous avons choisi le MP3, qui est le seul format universel, lisible sur tous les logiciels ou tous les matériels», explique le patron de la firme, David Pakman. Il estime «impossible de créer un vrai marché des biens numériques en réduisant les libertés dont les gens disposaient avec le CD physique, comme faire une copie pour un ami ou graver ses propres compilations, toutes choses impossibles ou très limitées avec les DRM». Au passage, les fichiers vendus sont de meilleure qualité que ceux trouvés gratos sur les services de peer-to-peer. Et ce credo semble bien fonctionner : le service annonce cinq millions de chan
Des sites qui vendent des MP3 légaux et non protégés
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par Florent LATRIVE
publié le 4 mai 2006 à 21h07
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