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Libération

«Starflash», la réclame qui tient l'affiche

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Ces panneaux électroluminescents, logés dans les transports, résistent à l'effondrement du marché publicitaire.
publié le 15 mai 2006 à 21h14

Un paquebot qui sombre en glougloutant, une basket en inspiration-expiration, un oeil aux couleurs changeantes : l'affichage publicitaire en ville s'anime pour capter le cerveau disponible. Depuis le début de l'année, les poids lourds de l'affichage, Métrobus et JC Decaux, redoublent d'efforts pour attirer l'oeil sur les panneaux lumineux logés dans les couloirs du métro ou sur les abribus. Ce type d'affichage dans le monde des transports a bien résisté à l'effondrement du marché publicitaire. Il s'est même offert, en 2005, une progression de 2 % de recettes comparée à l'année précédente, quand les classiques affiches grand format 4 mètres par 3 mètres régressaient, elles, de 3 %. Mais pour ne pas laisser la petite vitrine à pub rétroéclairée se banaliser, ses promoteurs ont sorti la grosse artillerie de l'événementiel : en janvier 2006, Métrobus (groupe Publicis) a proposé de doper la campagne de lancement d'un nouveau modèle Nike. Sur les 1 200 emplacements prévus dans la campagne nationale, 100 «faces» ont été réservées dans le métro parisien pour y présenter la chaussure de sport à la semelle-coussin d'air, mise en valeur par une animation lumineuse. «On n'est plus sur des tests, c'est vraiment de l'événementiel "hors médias", mais intégré à une campagne globale, sur des panneaux classiques, y compris des flancs de bus», précise Gérard Unger, PDG de Métrobus. Rebelote donc en avril avec le 118 000, numéro de renseignements de Telegate, et, depuis jeudi dernier, avec une