«Je suis chasseur de têtes dans le domaine du luxe. Je cherche plus que des managers, je cherche des gagneurs. Mes journées commencent tôt, je dois être au bureau au plus tard à 7 heures. Mon premier rendez-vous avec un client ou un candidat est programmé à 7 h 30. Il y a deux types d'entretien, celui lors duquel on fait juste connaissance, qui dure une heure, et l'autre, plus spécifique à une mission, qui peut être mené pendant deux heures. J'ai entre cinq et sept entretiens par jour. Mes déjeuners sont également occupés par le travail. Par semaine, j'ai trois dîners professionnels et, le week-end, il m'arrive de recevoir chez moi les candidats qui viennent de loin. J'ai une approche assez personnalisée pour les guider. Je voyage entre 100 et 140 jours par an en Europe et en Asie. Ayant un bureau à New York, je suis huit jours par mois aux Etats-Unis.
Actuellement, nous avons 92 dossiers à traiter et 33 000 candidats dans notre base. Pour fournir ce carnet d'adresses, nous pistons plus ou moins les gens dans la presse et étudions les mouvements dans les entreprises. Nous appelons directement les candidats qui pourraient convenir ils sont très contents d'ailleurs qu'on les détecte. Ces appels sont passés une fois l'accord de notre client obtenu, car cela reste du démarchage de personnes en poste. Le chasseur de têtes découvre le talent du candidat, le juge et le jauge. Toutes les règles sont connues. J'ai mis au point un test, qui est un ensemble de questions avec des assoc