Les promoteurs d'Unitaid n'auraient pu rêver meilleur coup de pub. En annonçant le partenariat signé avec la Fédération internationale de football (Fifa), vendredi au siège new-yorkais de l'ONU, ces derniers ne l'ignoraient pas : la 18e Coupe du monde, qui démarre demain à Munich, constitue une «incroyable occasion de réunir le monde entier autour de la campagne d'action», selon les mots de Sepp Blatter, patron de la Fifa. Ironie du sport : si nombre de pays défavorisés n'ont pas accès aux soins et aux médicaments de base, ils ne sont pas privés, en revanche, de matchs de foot. Et surtout pas de la plus en vue des compétitions internationales, qui rassemble plus de 30 milliards de téléspectateurs. Autant dire qu'en terme de retombées médiatiques, l'initiative devrait tourner au jackpot. Ce qu'a résumé Sepp Blatter : «Nous sommes conscients du pouvoir que représente notre événement phare et de l'impact qu'a le football sur les campagnes de solidarité et de bienfaisance.»
Sur le gazon allemand, la campagne Unitaid, à laquelle se sont associés trois footballeurs ou ex-joueurs emblématiques le Libérien Georges Weah, premier Ballon d'Or africain, l'attaquant vedette du Cameroun et du FC Barcelone Samuel Eto'o et le Brésilien Pelé se bornera à une mise en scène symbolique : un échange de deux ballons officiels «Unitaid», avant le coup d'envoi de chacun des 64 matchs de la compétition, entre les capitaines. Des ballons dans lesquels ne taperont pourtant pas les vedettes de la Co