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Libération

Internet, une mine de jobs d'été

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publié le 12 juin 2006 à 21h46

«Quand j'avais 21 ans, je suis partie en Angleterre dans un hôtel pour y travailler entre mes deux années de prépa HEC, se rappelle Céline. Sur le papier, je devais être logée, nourrie et j'étais également payée. Arrivée sur place, je me suis retrouvée à faire les chambres et le service en salle, j'étais effectivement nourrie et logée mais je n'ai absolument rien touché. C'est vrai que j'ai appris mon vocabulaire culinaire et gastronomique, mais un peu d'argent n'aurait pas été de trop.» Même obligatoires car réclamés par certaines écoles ou facs pour valider des formations, les stages ou jobs d'été sont l'occasion pour les étudiants de se faire un peu de cash avant la rentrée scolaire. Mais c'est aussi l'occasion pour certains employeurs indélicats, comme celui de Céline, de berner l'innocent.

D'abord bien regarder son contrat de travail et s'assurer d'être déclaré. Pas de travail au black. Le travailleur ressortissant de l'UE a les mêmes droits et les mêmes conditions d'emploi que les résidents, à condition d'avoir un contrat de travail. Tous types de contrats peuvent être signés, CDD, contrat saisonnier, mission d'intérim... Un numéro utile pour se renseigner avant de partir, la ligne Info emploi du ministère du Travail, 0825 347 347. Pour l'Allemagne, penser trouver un job direct sur place est illusoire. Idem pour l'Angleterre, pays autrefois rêvé pour tenter sa chance.

De nombreux sites Internet existent et proposent leurs services gratuitement pour aider les jeunes à dég