(avec AFP)
Le feuilleton de la vente du Printemps est-il proche de la fin ? Alors que le groupe PPR, dirigé par François-Henri Pinault, a mis en vente les grands magasins du boulevard Haussmann à Paris ainsi que la vingtaine d'antennes régionales de l'enseigne (Libération du 15 juin), des informations contradictoires circulaient hier sur l'identité du repreneur. Selon l'AFP, qui citait un proche du dossier, c'est l'homme d'affaires italien Maurizio Borletti, propriétaire du groupe italien Rinascente, qui aurait remporté les enchères pour un peu moins de 1,1 milliard d'euros, allié à un consortium bancaire emmené par Natexis-Banques populaires.
Un peu plus tôt dans la journée, le site des Echos, sans citer de source, avait évoqué une reprise du Printemps menée par sa présidente, Laurence Danon, à travers un LMBO (Leverage management buy-out), c'est-à-dire un rachat par endettement. Deutsche Bank aurait fait partie du montage. La semaine dernière, les noms d'Unibail et des Galeries Lafayette avaient aussi circulé.
De son côté, PPR se refusait au moindre commentaire. De source proche du dossier, on indiquait cependant que la solution Rinascente était plus crédible que celle du LMBO. Les syndicats du Printemps, eux, étaient hier soir dans l'expectative. «Nous avons entendu parler de Rinascente par la presse, et on n'est pas rassurés puisqu'on n'a pas d'information, expliquait Marie-Jo Montaner, déléguée FO. On attend d'être consultés. Il faut quand même penser qu'il y a quelques mi