Quand Kirk Kerkorian a une idée, il n'en démord pas. Le milliardaire américain voudrait bien réitérer le coup qui lui avait permis de toucher le pactole quand, dans les années 90, le constructeur automobile Chrysler, dont il était actionnaire, s'était marié avec l'allemand Daimler. Aujourd'hui détenteur via sa société d'investissement Tracinda de 9,9 % du capital de General Motors (GM), le voilà de nouveau en quête d'un partenaire pour fiancer son bien avec un autre constructeur automobile. Et c'est à Renault-Nissan qu'il a pensé. L'information a été rendue publique vendredi, alors que Tracinda faisait part de ses intentions auprès du gendarme américain de la bourse (SEC). Et celle-ci a ensuite été confirmée par Renault. Mieux, dans un communiqué, le français fait part de son intérêt en se disant prêt à «étudier» une alliance avec GM. «L'alliance Renault-Nissan est une alliance ouverte, qui n'a jamais été limitée à deux partenaires. Dans des circonstances favorables et avec des partenaires appropriés, l'alliance pourrait être élargie», a poursuivi Renault. A condition que celle-ci s'effectue «dans le plein esprit de l'alliance, qui est basé sur la confiance, la transparence, la performance et le respect complet des identités d'entreprise et de marque». Soit dans le même moule que l'alliance entre Renault et Nissan née en 1999.
Cela suppose aussipour la direction de Renault «que le conseil d'administration et la direction générale» de l'américain