Ceux qui espéraient une accalmie pour concrétiser leurs projets d'achat d'une maison ou d'un appartement vont être déçus. Le marché de l'immobilier demeure toujours déprimant pour les acquéreurs. Tous les indicateurs continuent à être orientés à la hausse : la flambée des prix se poursuit, dopée par un volume de transactions lui aussi en augmentation. Ni les récentes hausses de taux d'intérêt de la BCE (Banque centrale européenne), ni les tarifs du mètre carré pourtant prohibitifs dans nombre de villes ne parviennent à stopper l'inflation immobilière à deux chiffres qui dure depuis plus de sept ans. La fièvre touche tout le pays avec une hausse moyenne nationale de 9,1 % selon les chiffres publiés hier par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). L'Ile-de-France se situe évidemment en haut du palmarès. «Les prix progressent en moyenne annuelle de plus de 12 % à Paris et de plus de 20 % en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-d'Oise», a assené hier matin le président de la chambre des notaires de Paris, Me Gérard Canales. Les autres départements franciliens ne sont pas en reste avec des hausses de 16,9 % dans le Val-de-Marne, de 20 % dans l'Essonne ou encore de 21,6 % en Seine-et-Marne. Les augmentations les moins déprimantes sont le fait des Hauts-de-Seine (+ 12,8 %) ou des Yvelines (+ 12,5 %), mais ces départements caractérisés par de nombreuses enclaves résidentielles affichaient déjà des prix très élevés.
Pourquoi ces hausses sans fin ?
«Le marché (...) a de l