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Libération

AIG, la boîte qui police avec assurance

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publié le 27 juillet 2006 à 22h05

American International Group (AIG), leader mondial de l'assurance, a écopé l'an dernier d'une amende d'un milliard de dollars pour avoir bidouillé ses comptes. Mauvais genre. Soucieux de redorer son blason, AIG a depuis mis au point un code de déontologie qui contient quelques principes de bon aloi : «Les employés d'AIG ne doivent pas cacher, détruire ou modifier quelque document que ce soit. Ils ne doivent pas non plus mentir à un représentant d'une autorité de contrôle.» Cela va encore mieux en le disant. Tout à son souci de réaffirmer sa «riche expérience en termes d'intégrité et de loyauté» parfois malmenée, ce code est aussi «un appel quasi permanent à la délation et une atteinte aux libertés», selon des syndicalistes français sourds à la déontologie made in US. Florilège.

Alcool et pétard

«AIG s'engage à promouvoir un environnement exempt de tout abus d'alcool, de drogues et de substances illicites.» Avec ce bémol pour la boisson, dont seul «l'usage inapproprié ou excessif» est susceptible de «poursuites disciplinaires». Et d'en appeler à la vigilance collective, comme l'indique ce question-réponse : «J'ai remarqué que ma responsable sentait l'alcool et que ses facultés semblaient parfois diminuées, mais je crains de m'opposer à elle. Que dois-je faire ? Vous devez immédiatement parler à son supérieur ou bien contacter l'assistance téléphonique d'AIG concernant la conformité.»

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