Qui va payer la facture ? Alors que British Airways annonce son trafic redeviendra normal vendredi, après huit jours de chaos dans les aéroports britanniques, la note s'annonce salée, même si personne ne veut encore avancer de chiffre précis. Le total des pertes — annulations de vols, prise en charge des passagers à l'hôtel, bagages perdus, etc. — va tourner, selon les spécialistes, autour de 50 à 100 millions de livres (74 à 148 millions d'euros).Principal perdant puisqu'il assure 40% du trafic aérien au départ d'Heathrow, British Airways envisage sérieusement de demander des comptes au gestionnaire aéroportuaire, la British Airport Authorithy (BAA). Le numéro deux de la compagnie aérienne, Willie Walsh, affirme mercredi les colonnes du Daily Mirror, que BAA était mal préparé. «Depuis le 11-Septembre, chacun sait qu'il se peut parfois qu'il faille renforcer les mesures de sécurité. Malgré cela, quand le moment est venu, BAA n'avait rien prévu pour que Heathrow puisse à continuer à fonctionner normalement », accuse-t-il.
Ryanair, le roi du vol pas cher, râle aussi contre le manque de moyens mis en place pour faire face aux engorgements de passagers dûs aux nouvelles mesures de sécurité. La compagnie irlandaise low-cost n'a pas encore demandé de dédommagements, mais elle accuse clairement la BAA d'être responsable de la pagaille générale, et donc des pertes des transporteurs. Quant à Virgin Atlantic, la compagnie aérienne de Richard Branson, elle suggère que le gouv
Polémique entre les transporteurs et l'aéroport d'Heathrow
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British Airways, qui a dû annuler 1.100 vols en raison d\'un renforcement des mesures de sécurité consécutif à un complot déjoué par la police britannique, pourrait réclamer des dédommagements au gestionnaire aéroportuaire BAA. /Photo prise le 14 août 2006/REUTERS/Stephen Hird (A Heathrow, mardi. PHOTO REUTERS.)
par J.R., avec Agences
publié le 16 août 2006 à 7h00
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