Ce n'est pas ce qui s'appelle un buzz très porteur. A deux jours de l'ouverture au public du Mondial de l'automobile, PSA, le premier constructeur automobile français vient d'annoncer un plan de restructuration qui prévoit la suppression de 10.000 emplois en Europe, mais sans licenciements. Face à une baisse des ventes en Europe et de la rentabilité, le groupe a «mis en place un plan d'actions pour accroître son efficacité», selon un communiqué publié mardi soir.Au chapitre des économies quasi immédiates, PSA Peugeot Citroën vise «une réduction de 125 millions d'euros» de frais généraux sur le second semestre 2006, qui comprend notamment «un gel des embauches» en Europe de l'ouest. «A l'international, où nos ventes croissent de plus de 10% tous les ans, on continuera à embaucher», ajoute un porte-parole.
10.000 postes en moins
Alors que ses usines est-européennes montent en puissance, le groupe, qui ferme progressivement son usine britannique de Ryton, compte poursuivre «l'ajustement des effectifs de production en France et en Espagne» avec moins d'intérim et de contrats temporaires et aucun remplacement des partants. En un an, l'effectif des sites européens du groupe devra ainsi diminuer de 10.000 personnes dont 2.300 environ à Ryton. L'objectif de PSA Peugeot Citroën est de ramener le taux d'utilisation des capacités des usines européennes au-dessus de 100% en 2007 et autour de 110% dans les trois ans.
Plus surprenant et peut-être pl
PSA passe à l'Est
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La nouvelle Peugeot 207, lancée sur le marché en avril, a connu un très bon démarrage, a assuré Jean-Martin Folz, P-DG du constructeur automobile, répondant ainsi indirectement à ceux qui estiment que les débuts de la remplaçante de la 206 ont été mitigés. /Photo prise le 12 janvier 2006/REUTERS/Franck Prevel (La 207 a connu un bon démarrage, assure le PDG de PSA Jean-Martin Folz. PHOTO REUTERS.)
par Grégoire BISEAU
publié le 27 septembre 2006 à 7h00
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