Contrôles accrus, organisations de défense des consommateurs qui veillent au grain, baisse de la qualité pour comprimer les coûts : autant d'éléments qui expliquent la multiplication des rappels et/ou des retraits de produits souffrant d'un vice de fabrication. Il n'y a pas que les batteries brûlantes de Sony (lire ci-contre). Fin août, 172 000 bouteilles d'eau de la marque Idrel, contaminées par une bactérie, sont rappelées à l'usine.
Thermostats. Début septembre, le constructeur Audi rappelle 36 000 modèles de berlines A8 plombées par un problème d'airbag. Quelques jours plus tard, la société Flash décide de faire revenir 63 000 thermostats d'ambiance susceptibles de prendre feu. Mi-septembre, la Direction de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes ordonne le retrait de riz contenant des traces d'OGM interdit en France. Les quantités de riz concernées étant très faibles, aucune procédure de rappel n'a cependant été mise en oeuvre.
Et ce ne sont que quelques exemples. L'an dernier, 956 alertes au rappel alimentaire ont été enregistrées en Europe, selon la direction générale Santé et protection de Bruxelles. Contre 133 seulement en 2000. Soit près de 40 % de hausse en six ans. Même tendance dans le non-alimentaire : de 2001 à 2005, les rappels de produits défectueux ont grimpé de 90 % dans l'Union. Les secteurs les plus touchés sont l'automobile et ses accessoires (33 % des cas).
Qui paie les pots cassés ? Comment sont organisés ces rappels forcément