Il défend la petite mamie abusée par les promesses mirobolantes des vendeurs par correspondance, les vacanciers modestes qui possèdent un appartement sur la Costa Brava en time share et paient leur semaine de location au prix du mois. Julien Courbet, mèche impeccable, cravate itou, petites lunettes d'intellectuel, le gendre idéal de TF1 mais pas l'employeur rêvé des pigistes de la rédaction de son magazine Stop arnaque.
Valérie Sida a travaillé pour Julien Courbet, en fournissant le magazine en dossiers et fiches pratiques pleines de conseils pour éviter de se faire avoir. Elle a déjà attaqué son ancien employeur en justice pour requalifier la fin de sa collaboration en licenciement, et obtenir ainsi des indemnités. Elle a gagné, en faisant appel aux prud'hommes et non à TF1. Une attestation Assedic et un mois de salaire en indemnités de licenciement lui ont été versés. Mi-septembre, elle attaque à nouveau pour obtenir des dommages et intérêts, et la correction de l'attestation Assedic, mal remplie.
Valérie a démarré sa pige régulière à Stop arnaque le 1er septembre 2004. «J'ai travaillé pendant onze mois au lancement du magazine. Nous avions tous un salaire fixe de 2 040 euros mensuels environ.» Soit un dossier, et deux fiches pratiques. L'affaire dure ainsi pendant un an, Valérie alternant les articles sur le crédit revolving ou les cartes bancaires. En 2005, la politique maison de Stop arnaque change. «Il est décidé de faire travailler