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Libération

La menace bruxelloise est levée sur Suez-GDF

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publié le 24 octobre 2006 à 23h48

Bruxelles (UE) correspondance

Suez et GDF n'ont plus de souci à se faire... du côté européen. Bruxelles se prépare à donner sa bénédiction au mariage des deux groupes énergétiques. Le projet de décision est fin prêt et il est favorable. La Commission européenne l'a transmis la semaine dernière aux autorités nationales de la concurrence des Vingt-Cinq qui doivent se réunir demain pour rendre un avis consultatif. Reste ensuite la consultation «interservices» au sein de l'exécutif européen. Mais, sauf rebondissement inattendu, l'ensemble des commissaires européens devrait, comme l'ont révélé hier les Echos, donner leur feu vert au projet de fusion lors de leur réunion du 14 novembre. Selon les services de Neelie Kroes, la commissaire à la Concurrence, les nouvelles concessions faites mi-octobre par Suez et GDF sont à même de préserver la concurrence sur le marché énergétique européen.

Concession. Pour régler les derniers problèmes, essentiellement sur le marché belge, les deux groupes ont revu leur copie et proposé de céder plus d'actifs dans le secteur du gaz. Ils se sont notamment engagés à abandonner la totalité de la filiale gazière de Suez, le belge Distrigaz, à l'exception de contrats d'approvisionnement à long terme nécessaires pour sécuriser l'approvisionnement d'Electrabel, la filiale belge d'électricité de Suez. Une concession de taille qui semble avoir été décisive. De plus, tout en conservant la propriété du terminal de Zeebrugge (à hauteur de 60 %), Suez a acc