Fondateur et co-président de Research in Motion, le canadien Mike Lazaridis est la tête pensante de Blackberry, la société qui s'est spécialisée dans la transmission de données via les réseaux mobiles. Entretien.
A quel public vous adressez-vous?
Le Blackberry est devenu quelque chose de courant dans le monde des grandes entreprises, a influé sur leur organisation et c'est sur un marché sur lequel nous sommes de très loin le leader avec 6,2 millions de clients dans le monde. Notre nouvelle cible est toujours professionnelle mais ce sont des sociétés de plus petite taille, les entrepreneurs, consultants, free-lance, tous ces gens qui travaillent souvent seuls et qui ont besoin d'être en permanence reliés à leur business partout, où qu'ils soient. C'est un marché énorme, à peine exploré.
Vous êtes de plus en plus soumis à la concurrence des nouveaux téléphones à tout faire... Qu'est-ce qui vous distingue encore?
En proposant des mobiles qui sont à la fois des téléphones à 100% et des outils très sophistiqués de messagerie électronique, on s'est tourné vers le vaste marché des smartphones, ces téléphones intelligents promis à devenir le standard dans les années qui viennent. Mais le Blackberry, c'est plus que ça et ça existait avant ces appareils couteau suisse, à la fois baladeur numérique, appareil photo, etc. Tout ça, c'est sympa mais pas forcément vital, la fonction Blackberry de transmission des messages est et reste not
«Blackberry doit trouver le bon équilibre entre les loisirs et le boulot»
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par Christophe ALIX
publié le 15 novembre 2006 à 7h00