Né au milieu des années 90, le Blackberry, de la société canadienne RIM (Research in Motion), est le plus répandu des assistants numériques personnels en raison de sa capacité à envoyer directement des mails sur les mobiles. Très prisé dans le monde des affaires, ce petit terminal type Palm, qui est aussi une solution technologique de transmission de données 100 % maison, s'attaque maintenant au marché plus grand public des téléphones intelligents les smartphones , déjà investi par les Nokia, Motorola, etc. Entretien avec son président et fondateur, Mike Lazaridis, depuis vingt-deux ans à la tête d'une société qui pèse 23,8 milliards de dollars et connaît une croissance record.
A quel public vous adressez-vous ?
Le Blackberry est devenu quelque chose de courant dans le monde des grandes entreprises, il a influé sur leur organisation. C'est un marché sur lequel nous sommes de loin le leader, avec 6,2 millions de clients dans le monde. Notre nouvelle cible reste professionnelle, mais ce sont des affaires de plus petite taille, les entrepreneurs, consultants, free-lance, tous ceux qui travaillent souvent seuls et qui ont besoin d'être en permanence reliés à leur business. C'est un marché énorme, à peine exploré.
Vous êtes de plus en plus soumis à la concurrence des téléphones à tout faire. Qu'est-ce qui vous en distingue encore ?
En proposant des mobiles qui sont à la fois des téléphones à 100 % et des outils très sophistiqués de messagerie électronique, on s'est tournés vers le