«J'ai choisi de devenir aide à domicile car je voulais simplement trouver un métier qui me permette de sortir de chez moi. Auparavant, j'étais assistante maternelle, les clients se déplaçaient. Aujourd'hui, ça se passe dans l'autre sens. Et, pour moi, ça marche plutôt bien.
J'ai quasiment mes clients attitrés. Je commence ma journée à 8 h 30, en me rendant chez un couple avec deux enfants de 8 et 9 ans. La maman travaille, mais le papa est handicapé. J'y passe quatre heures, je fais les lits, je m'occupe des repas et je fais le repassage. Il m'arrive aussi de conduire et d'aller rechercher les enfants à l'école. Quand les petits rentrent, je les fais manger, je débarrasse et range toute la maison pour que la maman la retrouve impeccable le soir en rentrant. J'ai l'habitude de m'occuper des enfants, mais j'interviens aussi chez d'autres publics. Je passe ainsi deux heures par semaine chez une personne grabataire. Le métier est différent, c'est davantage un accompagnement, j'assure une présence, je lui fais un peu de lecture, un peu de conversation et parfois aussi un peu de ménage. J'apporte aussi mon aide à l'aide-soignante qui s'occupe d'elle tous les jours.
Je suis employée en CDI par une association, l'Assad, mais je travaille à temps partiel, 20 heures par semaine, payées au smic, malgré mes quinze années d'ancienneté. Mais, contrairement à certaines autres collègues, j'ai choisi de ne pas avoir de temps plein. J'ai la chance d'avoir un mari qui travaille, car une personne