Extraits des propos tenus par l'état-major de France Télécom le 20 octobre, lors d'une table ronde avec des cadres supérieurs du groupe.
Sur les 22 000 suppressions d'emplois
«A la fin du premier semestre, on était en ligne. Toutefois, en faisant une extrapolation linéaire sur les trois ans, il y avait un bémol qui était un fort retard des mobilités vers la fonction publique. On est moins bon que l'année dernière, ça veut dire qu'on est franchement mauvais sur quelque chose qui est pourtant une voie plutôt naturelle de départ. Si on extrapole les chiffres et si on ne se mobilise pas très fortement d'ici la fin de l'année, on risque d'être à 1 000 au-dessus de l'objectif en France qui se reporteront donc sur 2007... On est donc dans une situation critique. D'où le discours très directif du président [Didier Lombard, ndlr]. Il m'a demandé de présenter lundi au comité de direction générale un crash programme pour accélérer ACT [anticipation et compétences pour la transformation, un programme qui doit redéployer 10 000 salariés dans l'entreprise, ndlr]. Donc on ne va plus être dans un discours basé sur un volontariat un peu mou, on va être beaucoup plus systématique.» (Olivier Barberot)
Au sujet d'une expérience menée pour favoriser la fluidité de l'emploi
Il s'agit de se lancer dans «la détection systématique avec inscription obligatoire des personnes concernées à l'espace développement : mission d'intérim, examen systématique des possibilités de parcours pr