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Le monde du travail vu par les enfants. A savoir

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publié le 4 décembre 2006 à 0h21

Footballeur, le but ultime

Joachim, 9 ans, comme beaucoup de jeunes garçons (et quelques filles), veut taper plus tard dans le ballon : «Je serai footballeur parce que j'en fais déjà et que je suis fort. J'aime bien aussi regarder les matchs à la télévision.

C'est un vrai métier, facile, où tu gagnes plein d'argent chaque fois que tu marques des buts. Je vois bien comment ils sont riches, Zidane et Ronaldinho. Et puis, quand tu es en équipe de France, ils peuvent pas te virer, c'est seulement quand tu joues dans les clubs. Si ça marche pas, je ferai de l'athlétisme. D'ailleurs je n'aime l'école que parce qu'il y a du sport.»

La science en tête des voeux

Une étude, réalisée par l'Onisep en 1997 auprès de 150 adolescents de classe de troisième, plaçait les métiers scientifiques (chercheur, inventeur) en tête des désirs professionnels des jeunes. Suivaient le secteur social (médical, éducatif), les transports (pilote de fusée, de navette spatiale, chauffeur), le droit (avocat, juriste), la sécurité (gendarme, policier), et l'environnement.

Dans cette étude, les filles mettaient l'accent sur l'importance de l'émotion dans leur métier, du caractère affectif de leur profession, prédisant un monde touché par la «dépression» et le besoin de gens compétents pour «s'occuper du social».

Coiffeuse

«Je veux travailler pour moi»

Jennifer, 13 ans, est en «échec scolaire». Elle a envie de quitter l'école et d'avoir un jour son propre salon:

«Plus tard, je voudrais êt