à Bordeaux
Jean Lassalle se mobilise de nouveau contre la fermeture d'usines dans sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Après sa grève de la faim contre la fermeture de l'usine Toyal, au début de l'année, le député UDF défilait avec des centaines de personnes, samedi à Arudy. Il protestait contre la suppression d'une unité du groupe ThyssenKrupp et la disparition de 17 postes dans l'usine de laminage Laprade.
Etes-vous parti pour un deuxième bras de fer ?
Je ne vais pas me remettre en grève de la faim. Nous n'avons pas épuisé toutes les démarches. Un comité de suivi a été mis en place par la préfecture. Nous avons demandé des rendez-vous aux deux PDG. Et nous sommes en train de réaliser des études approfondies afin de voir les propositions que l'on peut faire. Il y a tout un champ de discussion amicale. Ce n'est pas encore une situation sans issue. Et en plus, là, nous savons qu'il y a une vraie difficulté financière derrière. Ce qui n'était pas le cas la première fois [avec Toyal, ndlr].
Quels sont les moyens de pression lorsqu'on a à son actif une grève de la faim ?
Je ne sais pas ce que je vais faire. Mais l'artiste ne refait jamais deux fois la même chose. J'espère ne pas devoir recourir à des actions retentissantes. Les salariés sont déterminés. Je pense qu'ils vont conduire leur mouvement eux-mêmes. J'espère que ceux qui sont censés avoir le pouvoir, les politiques, les chambres de commerce, et qui détestent tant qu'on les mette face à leur impuissance, vont