«Je ne vis de rien depuis le mois de septembre. A cause des désordres des Assedic. Je travaillais comme administratif dans le domaine culturel. Après un contrat long, je me suis retrouvé sans emploi, et donc obligé de m'inscrire à l'Assedic de Bordeaux, ma ville de résidence. Quand je suis arrivé en fin de droit en juillet, j'ai fait une demande d'allocation de solidarité spécifique (ASS). Comme j'ai travaillé au moins cinq ans sur les dix dernières années, je remplissais toutes les conditions. En septembre, j'ai dû déménager à Roussillon, ma ville d'origine, au sud de Lyon. Je pensais que mon dossier allait suivre de Bordeaux à Roussillon. J'étais très naïf. Premier bug, je reçois une lettre me refusant l'ASS. La conseillère Assedic de ma nouvelle ville, consulte mon dossier qui est... un vrai gruyère ! Mon passé de salarié n'apparaissait pas en entier. Il ne restait en fait que deux années de travail. C'était insuffisant pour être éligible à l'ASS. La référente me demande alors de lui fournir mes certificats de travail. Mi-octobre, je retourne donc à l'antenne Assedic et dépose dans la boîte aux lettres intérieure mon dossier complet. Comme je n'obtiens aucune nouvelle, je me déplace une nouvelle fois, et là un type à l'accueil m'oriente vers une borne téléphonique, car les Assedic nouvelle formule ont réduit, voire détruit, tout contact possible avec une "vraie personne". Encore une fois, je suis confiant, je me dis qu'ils vont quand même finir par payer les cacahuètes qu
Pas de certificats, pas de prime
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par Stéphanie PLATAT
publié le 18 décembre 2006 à 0h32
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