Les actionnaires de Vivendi séduits par le bagout de Jean-Marie Messier et qui avaient vu leurs économies fondre vont toucher une indemnisation. Celle-ci risque d'être plus symbolique que sonnante et trébuchante, vu le montant mis à disposition 51 millions de dollars , rapporté au nombre de personnes concernées plus de 1 million. Mais il s'agirad'une première dans ce genre de dossier financier. C'est en effet la Securities & Exchange Commission (SEC) qui va redistribuer aux actionnaires de toutes nationalités l'amende infligée à Vivendi, Messier et son ex-directeur financier Guillaume Hannezo (1), en décembre 2003. Accusés d'avoir publié de «faux communiqués de presse, corrigé de manière impropre les résultats et dissimulé les engagements financiers futurs de deux filiales», Vivendi, Messier et Hannezo avaient accepté, pour mettre fin à toute poursuite, de verser respectivement 50 millions, 1 million et 268 000 euros. C'est cette somme qui sera très prochainement distribuée aux actionnaires lésés.
Un tribunal new-yorkais a approuvé, le 14 décembre, le plan de répartition mis au point par le mandataire Jeffrey Sklaroff, qui définit les conditions d'éligibilité. Sont concernées toutes les personnes ayant acquis des actions Vivendi entre le 1er décembre 2000 et le 2 juillet 2002 (date du départ de Messier) et les ayant revendues depuis le 2 juillet en réalisant une moins-value ou les détenant encore et ayant une moins-value potentielle. Le montant à recevoir rest