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Cinq étapes... pour commencer

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Aides financières et guichet unique facilitent aujourd'hui les initiatives entrepreneuriales.
publié le 12 février 2007 à 5h59

Les clichés résistent : l'Etat mettrait des bâtons dans les roues des jeunes créateurs, les formalités administratives seraient sans fin et l'Urssaf vampiriserait les trésoreries des petites boîtes. Quelques recettes et évolutions récentes utiles pour qui veut créer son entreprise.

Trouver l'idée Avoir une idée originale et économiquement viable. A ce stade du projet, le jeune créateur doit effectuer une étude de marché : tendances, habitudes des consommateurs, concurrence, environnement économique... Cette étude, indispensable, est pourtant souvent négligée. «Un type voulait faire du pressing à domicile. Aller chercher les vêtements puis les ramener nettoyés. L'idée était bonne, mais ça n'a pas marché. Les gens n'étaient pas prêts pour ce service ou n'en ressentaient pas l'utilité, rapporte ainsi Stéphane Brailly, de l'ANPE de Créteil. A l'inverse, le Français qui a relancé la trottinette a eu une idée de génie.»

Trouver des fonds Entre prêts à taux zéro, exonérations de charges, aides fiscales, incitations financières pour s'implanter dans une zone urbaine sensible ou aides des collectivités territoriales, le jeune créateur devrait trouver de quoi alléger son apport personnel. Le gouvernement avait même lancé un slogan il y a quelques années : «Créer son entreprise à un euro !» L'une des plus importantes, réservée aux chômeurs, reste l'Accre. Elle permet, d'une part, une exonération de cotisations sociales pendant un an et, d'autre part, le maintien de l