Catherine Sanderson est Anglaise. Elle vit à Paris depuis 11 ans. Employée comme secrétaire de direction dans un cabinet d'experts comptables franco-anglais, Dixon-Wilson. Jusque là, rien d'anormal. Sa vie bascule en avril 2006 lorsqu'elle se fait licencier. Catherine doit alors quitter les lieux au plus vite et sa mise à pied à titre conservatoire est immédiate. Choquée, la désormais ex-secrétaire cherche à comprendre pourquoi elle a été virée.Elle apprend la raison: son blog, petite anglaise. Un journal sur internet qu'elle tient depuis deux ans. Elle y parle de «sa vie de jeune mère, sa fille de trois ans, ses relations, ses anecdotes, ses histoires d'amour, mais très peu de son travail» explique la jeune femme. «Sur les 300 billets que j'ai écrit, une vingtaine seulement parlent de mon travail. Mais, je n'ai jamais écrit le nom de l'entreprise pour laquelle je travaillais, même mes amis qui lisaient mon blog ne le savaient pas, ils croyaient que je travaillais pour un cabinet d'avocats.»
Elle décrit toutefois succinctement son entreprise, apprenant à ses lecteurs la présence d'«un portrait de la reine dans un cadre, du chocolat Cadbury's, du thé Tetley», ce qui rend impossible de distinguer son entreprise d'une autre boîte anglaise.
«C'était de l'humour.» Le cabinet d'experts comptable lui reproche en fait certains écrits de son blog, sans toutefois les préciser