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10.000 emplois supprimés chez Airbus

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L'avionneur européen Airbus a confirmé mercredi aux représentants des salariés que son plan de restructuration prévoyait 10 000 suppressions d'emploi sur quatre ans• La moitié touchera les sous-traitants• Six sites, dont deux en France, sont con
par Saran Koly (Avec agences)
publié le 28 février 2007 à 7h00

10.000 emplois supprimés sur quatre ans. C'est ce qu'a annoncé mercredi après midi Xavier Pétrachi, délégué central CGT d'Airbus lors d’un comité européen à Toulouse.  Selon lui, le plan de restructuration se fera sans licenciement sec, la moitié des suppressions d'emplois s'effectuant en interne, et l’autre moitié chez les sous-traitants du constructeur aéronautique européen.

Dans le cadre de ce plan, Louis Gallois, le président d’Airbus, a annoncé aux syndicats que trois sites - Nordenham en Allemagne, Méaulte en France et Filton au Royaume-Uni, seraient cédés à des partenaires qui resteront associés financièrement au développement des avions d’Airbus.  La France, avec 4.300 suppressions d'emploi, sera la plus touchée. L'Allemagne en comptera 3.700, de source syndicale. Airbus compte céder tout ou partie de six usines européennes sur seize, dont deux en France, trois en Allemagne et une en Grande-Bretagne.

Dans une première réaction, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé que le plan de restructuration «respectait le principe de l'équilibre» entre la France et l'Allemagne. Plus tôt, Gerard Larcher, le ministre délégué à l'Emploi, avait écarté toute «interposition» de l'Etat dans la «stratégie» d'entreprises comme Airbus, en jugeant le plan «nécessaire». Les syndicats ont protesté en se déclarant «lâchés par les politiques».


Selon les détails du plan, la chaîne d'assemblage du futur long courrier A350 ainsi que son aménagement commercial seraient installés à To