La réunion du Comité européen d'Airbus, au cours de laquelle le président de l'avionneur, Louis Gallois, doit annoncer aux représentants des syndicats européens les mesures du plan de restructuration «Power8» a débuté mercredi à 10 heures. Près de 26 représentants syndicaux des unités d'Airbus en France, Allemagne, Grande-Bretagne et Espagne, y participent, dont 11 pour les syndicats français d'Airbus, parmi lesquels Jean-François Knepper, co-président (FO, syndicat majoritaire à Airbus) du comité européen d'Airbus.
Approuvé lundi par les actionnaires d'EADS, la maison mère d'Airbus, ce plan baptisé «Power8» vise à économiser 5 milliards d'euros d'ici à 2010 puis 2 milliards par an afin de compenser les surcoûts liés aux retards de l'avion géant A380, ainsi que la faiblesse du dollar face à l'euro.
Il y a quelques jours, le Premier ministre, Dominique de Villepin, avait assuré que le plan comprendrait 10.000 suppressions d'emploi sur les 16 sites européens d'Airbus, chez ses sous-traitants et intérimaires. L'avionneur emploie 56.000 personnes, dont 22.000 en France, 21.000 en Allemagne, 10.000 en Grande-Bretagne et 3.000 en Espagne.
Mardi, les organisations syndicales européennes d'Airbus ont décidé de faire front commun en cas de cession d'usines ou de licenciements secs, avec à la clé une «journée d'action» qui pourrait prendre la forme d'une grève, a annoncé Peter Scherrer, secrétaire général de la Fédération européen des métallurgistes
Les salariés d'Airbus attendent la note sociale
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par Libération.fr (avec agences)
publié le 28 février 2007 à 7h00
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