Fébrilité. Les Bourses d'Asie et d'Europe sont reparties à la baisse, hier, et Wall Street reste hésitante deux jours après l'onde de choc déclenchée en Chine, du fait des inquiétudes persistantes quant à l'état de santé de l'économie américaine.
La Bourse de New York s'est redressée en fin de journée après avoir ouvert en forte baisse, le Dow Jones ne perdant plus que 0,2 % et le Nasdaq cédant 0,3 %. Les places européennes, qui avaient décroché en cours de journée, ont également limité leur repli en fin de séance, mais sans parvenir à terminer dans le vert. Londres a perdu 0,90 %, Paris 1,05 %, Francfort 1,12 %, Zurich 0,09 %, Madrid 1,29 %, Stockholm 0,20 %. Du côté des pays émergents, la secousse a été plus rude. Moscou a abandonné 6,49 % et Istanbul 4,45 %. En Asie, les principales places ont aussi terminé en repli, le minikrach du début de la semaine en Chine continuant d'inquiéter. Tokyo a cédé encore 0,86 % (après 2,85 % mercredi), Shanghai 2,91 %, Hongkong 1,55 %, Taipei 2,83 %. Selon les analystes de Goldman Sachs, les actions locales restent «vulnérables à des corrections après huit mois de fortes performances», comme l'a démontré la chute de près de 9 % de Shanghai mardi, intervenue après une hausse de 130 % en 2006.
«La problématique des marchés se concentre de plus en plus sur l'économie américaine», qui constitue l'un des principaux moteurs de la croissance mondiale, et sur les risques inflationnistes, ont souligné les stratégistes de la maison de