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Libération

Téléphonie: le réseau 3G attend un quatrième larron

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publié le 10 mars 2007 à 6h33

Ouf ! Il y aura au moins un postulant à la quatrième licence haut débit mobile, dite encore UMTS, et maintenant rebaptisée 3G (téléchargement de vidéos, de musique, visiophonie....). Alors qu'Orange, SFR et Bouygues Telecom se partagent depuis plus de dix ans le gâteau du mobile, un outsider pourrait bientôt déranger le trio.

Gros moyens. Selon nos informations, Noos Numéricâble va se mettre sur les rangs pour décrocher la quatrième licence, alors que l'appel à candidatures a été lancé jeudi soir. Le câblo-opérateur avait déjà signalé son intérêt pour la chose, à l'automne dernier, lorsque le régulateur des télécoms avait procédé à un premier tour de piste. Outre Noos, seul Free avait alors déclaré sa flamme. Les dossiers devront être déposés avant le 31 juillet. Compte tenu du temps nécessaire à l'examen des offres, puis à l'édification du réseau, le quatrième opérateur ne devrait pas draguer ses premiers abonnés avant le début de l'année 2010...

Si Noos Numéricâble se mouille, alors qu'il est en butte à des milliers de litiges avec ses clients, ce n'est pas pour faire diversion. Depuis que Cinven, un fonds d'investissement anglo-saxon, a racheté Noos, après avoir avalé Numéricâble et France Telecom câble, l'Hexagone dispose pour la première fois d'un acteur d'envergure dans le câble et à la tête d'un mégaréseau.

Et le propriétaire de Noos Numéricâble a de gros moyens. Cinven a levé, en juin 2006, 6,4 milliards d'euros, soit la plus grosse levée de fonds jamais réalisée en Eur