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Libération

Chaires privées à l'université

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AGF, Axa, Groupama et EDF collaboreront avec l'université Dauphine, à travers des thématiques en phase avec leurs activités.
publié le 26 mars 2007 à 6h49

Début mars, une petite sauterie à Dauphine a officialisé la création de la Fondation du risque, «pôle d'excellence» abritant sous le même toit le gratin des deux mondes, celui de l'entreprise et de l'enseignement : AGF, Axa, Groupama et Société générale d'un côté et université Dauphine, Ensae, Ecole polytechnique de l'autre.

Une première pour l'université. Quelques jours plus tôt, le Conseil d'Etat avait donné son feu vert à la Fondation. Le président de Dauphine, Bernard de Montmorillon, insiste sur l'absolue nécessité de ces mariages. «Si on veut qu'Axa et la Société générale conservent leur siège social en France et continuent de rayonner depuis notre pays, il faut qu'elles puissent s'appuyer sur des équipes de choc, et donc sur une recherche tertiaire de pointe.» Et si Dauphine veut rester dans la course, face aux équipes anglo-saxonnes, celles de la London School of Economics (lire page VIII), Princeton ou Stanford, l'université doit manger de ce pain-là.

Manne. Le pain, ce sont les financements accompagnant la noce. L'université «des technologies en sciences des organisations et de la décision», dite encore Dauphine, est une des toutes premières universités classiques à lancer des chaires d'entreprise. Si les sommes semblent un peu ridicules au regard de la puissance financière de boutiques comme Axa ou les AGF, elles apparaissent autrement consistantes à l'aune des ressources comptées dont dispose aujourd'hui l'université.

Bernard de Montmorillon fai