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Libération

Forgeard : les candidats à la présidentielle réagissent

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par AFP
publié le 11 avril 2007 à 7h00

Arlette Laguiller. La candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle, a vu mercredi «quelque chose d'extrêmement révoltant» dans le rapprochement entre la fin du conflit chez PSA et le montant des indemnités de l'ex-PDG d'Airbus Noël Forgeard. «La revendication des grévistes de 300 euros d'augmentation et d'un Smic à 1.600 euros (qu'ils n'ont pas obtenus, ndlr), quand on la rapproche des indemnités de Forgeard et du fait aussi qu'il va y avoir 10.000 suppressions d'emplois chez Airbus, c'est quelque chose d'extrêmement choquant, d'extrêmement révoltant», a-t-elle dit sur France Inter. 400 ouvriers de PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont mis fin mardi à 6 semaines de grève sans obtenir d'avancées sur leur principale revendication qui concernait les salaires. Chez Airbus, a ajouté Laguiller, «ce sont les travailleurs qui sont en train de payer manifestement pour les erreurs de gestion d'EADS et d'Airbus». Soulignant «les profits» de l'entreprise, elle a estimé qu'«il n'y a aucune justification à ce que les travailleurs d'Airbus soient mis à la porte». «Un gouvernement pourrait agir pour interdire les lienciements en prenant sur les profits», a-t-elle estimé. L'ancien coprésident exécutif d'EADS et ex-PDG d'Airbus, Noël Forgeard, a touché plus de 6 millions d'euros lors de son départ en 2006 du groupe européen, auxquels s'ajoute une prime de non-concurrence de 2,4 millions d'e